Vision de la maison

Quand flexibilité rime avec télétravailler à l’étranger

Le travail hybride est à la mode. Plus que ça : il est recherché. Selon une étude publiée en février 2023 par l’agence de recrutement Robert Half, 85% des travailleurs canadiens recherchent un poste hybride ou à distance et 73% des professionnels qui peuvent travailler à l’endroit et au moment où ils sont le plus productifs sont plus satisfaits au travail. Deux bien bonnes raisons d’adopter la flexibilité, n’est-ce pas?

Chez Maison 1608, le télétravail s’est taillé une place importante dans nos heures de bureau, et ce, en toute souplesse. Et si plusieurs décident de trimballer leur ordinateur portable d’un bout à l’autre de la province afin de travailler plus près de leur famille ou d’étirer un long week-end, une de nos collègues va plus loin que ça. En effet, Anne-Laurence, notre gestionnaire de contenu, profite de cette grande flexibilité d’horaire et de lieu de travail pour expérimenter le travail nomade en Europe.

C’est la troisième fois qu’Anne-Laurence troque le bureau de Québec pour aller s’installer quelques semaines sur le Vieux-Continent en solo, question d’aller chercher l’inspiration ailleurs, de se remplir la tête de nouvelles idées.

Quand on ouvre le lien de notre rencontre virtuelle pour se parler au sujet de son escapade européenne, Anne-Laurence est à Tavira, une petite ville de la région de l’Algarve au Portugal. Dans notre réunion Teams, tout est pareil, à l’exception que derrière elle, on aperçoit un ciel tout bleu, des palmiers et une architecture qui ne nous est pas familière. Sinon, c’est tout comme!

Elle arrive d’Espagne, où elle a passé presque deux semaines de vacances. Maintenant, c’est le retour au boulot! D’ailleurs, c’est l’une des premières choses qu’elle mentionne : pour s’offrir un périple de travail à l’étranger, il faut être à son affaire. « On s’entend, ce n’est pas un voyage pour aller se reposer, admet-elle. Ça demande beaucoup de discipline. Hier, il faisait plus de 30 degrés et le soleil brillait. Oui, j’avais envie d’aller faire un saut dans la piscine, mais j’avais aussi du travail à rendre. J’ai fini ma journée, puis j’ai pu profiter ensuite. »

Sa journée commence tôt. À peine le soleil levé, Anne-Laurence commence déjà à travailler afin de finir vers 16h pour profiter de son nouvel environnement. « Ça me fait de grosses journées, explique-t-elle, mais j’aime ça. » Heureusement, lorsqu’elle ferme son ordinateur, la journée est bien loin d’être terminée en Europe. « Ce qui est l’funavec les pays comme l’Espagne, le Portugal ou la France, par exemple, c’est qu’il y a les apéros qui commencent en fin de journée, et je n’ai donc pas l’impression de manquer quoi que ce soit », affirme-t-elle.

Bien se préparer

Bien que cela fasse rêver, un voyage de ce genre demande tout de même un brin d’organisation. Il faut bien sûr penser à réserver ses billets de transports et ses hébergements, mais il faut aussi s’assurer de bien gérer sa charge de travail, de toujours avoir un wifi solide et de bons écouteurs (parce que prendre un appel dans un café en plein cœur d’une ville touristique, ça peut être bruyant!).

Aussi, Anne-Laurence confie utiliser une application, aloSim, qui lui permet d’avoir une carte sim virtuelle dans son propre téléphone. À très petit prix, elle est en mesure d’avoir des données sur son téléphone et ainsi avoir accès en tout temps à ses courriels et ses réseaux sociaux. C’est hyper pratique pour être joignable en tout temps.

Avant de partir, Anne-Laurence s’assure qu’un maximum de ses dossiers est complété ou à jour, afin de ne pas nuire au bon fonctionnement des activités du reste de son équipe. Consciente que ses collègues lui font une fleur en lui permettant d’aller travailler sur un autre fuseau horaire, elle leur rend la pareille en étant très réactive, disponible et flexible. « Si une réunion importante doit avoir lieu à 16h heure de Québec, j’y serai, peu importe où j’en suis dans ma journée », explique la gestionnaire de contenu. Pour elle, c’est la clé du succès de ce projet : « J’ai beaucoup de considération envers mes collègues et je pense que ça aide à ce que cette expérience ne gêne personne », admet-elle.

D’ailleurs, elle espère pouvoir repartir l’an prochain. « Tant que je pourrai partir, je le ferai! », ajoute-t-elle avec enthousiasme. Évidemment, la prochaine destination n’est pas encore choisie, mais une chose est certaine, elle prendra toujours en considération le décalage horaire : « En Europe, c’est parfait. On a entre 5h et 6h de décalage. Ça me permet de travailler tranquille le matin, alors qu’il fait encore nuit au Québec. Quand mes collègues rentrent au travail, il y a déjà des suivis de faits, des dossiers qui ont avancé, des demandes, etc. » L’Australie et l’Asie, ça restera pour des vacances!

Alors que notre rencontre tire à sa fin, la deuxième journée d’Anne-Laurence s’apprête à commencer. « Tu sais, on dit souvent que d’aller prendre une marche pour se changer les idées, s’inspirer, ça fait du bien. Imagine prendre cette marche sur le bord de la mer, au Portugal », lâche-t-elle.

Oui, pas de doute, elle reviendra au Québec ressourcée, inspirée et motivée!

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