Vision de la maison

L’imprimé et le numérique : le duo qu’il vous faut

Après deux années passées les yeux rivés sur les écrans de cellulaire, d’ordinateur et de télé à tenter de passer le temps bien encabané à la maison, l’envie de déconnecter avec le web et de reconnecter avec le vrai se fait sentir partout… même dans les stratégies marketing!

L’imprimé, sous plusieurs formes, (re)trouve sa place chez les plus grandes marques et compagnies d’ici et d’ailleurs, se mariant à merveille avec ce qui a été mis en place sur le web lors des grandes transitions vers le numérique.

« C’est une question de complémentarité avec le web, et non pas de dualité », affirme avec conviction Amélie Côte, directrice générale de Maison 1608, agence de contenu et de design renommé à Québec. Cependant, elle croit plus que jamais que l’imprimé permettra aux marques de créer un lien plus fort avec ses lecteurs/consommateurs, d’exprimer au meilleur toute la créativité et l’image d’une marque et finalement, d’établir un lien de confiance et de crédibilité inébranlable auprès d’un lectorat cible.

Oui, oui, le papier peut faire tout ça.

Éloge du papier

Le papier, c’est un magazine, un dépliant, un catalogue. Ça peut aussi être une brochure, un emballage cartonné, une papeterie personnalisée. Le papier, c’est un outil créatif de par l’intelligence des mots et la pertinence des contenus, du design impeccable des pages et du choix des images.

 « Lire le papier, c’est s’offrir un moment de déconnexion total et réjouissant. Exit les notifications sur le cellulaire, les courriels qui rentrent à tout bout de champ et l’envie de ‘’scroller’’ sans fin sur les réseaux sociaux. On donne toute notre attention au contenu », admet avec justesse Anne-Laurence Jean, gestionnaire de contenu chez Maison 1608. Pour elle, le papier permet de mieux retenir l’information… mais aussi les émotions. « L’imprimé est engageant, fiable et on ne peut plus crédible », ajoute-t-elle.

Mieux encore? L’imprimé permet plus de contrôle sur le contenu et l’environnement dans lequel il sera présenté, contrairement au web, où le contenu crédible se dilue trop souvent dans l’abondance de contenu et dilué par des algorithmes qui décident pour le lecteur ce qu’il veut lire.

C’est avec de beaux produits papier qu’on peut aussi jeter des bases solides sur l’identité d’une marque en mettant de l’avant ses couleurs et son logo, oui, mais aussi des mots-clés pertinents, des concepts importants et les valeurs de l’entreprise. D’ailleurs, suite à cette récente étude de Content Marketing Institute, on peut affirmer que plus de 70% des utilisateurs préfèrent apprendre à connaître une marque via un contenu éditorial qu’une publicité traditionnelle. C’est une excellente raison de s’y mettre!

Et le web, dans tout ça?

Une stratégie sur tous les fronts

Il faut plusieurs expositions à un message, une marque, un produit avant qu’un lecteur-consommateur y porte une réelle attention. D’où l’intérêt de les cibler sur plusieurs fronts.

Anne-Laurence croit fermement en l’efficacité du papier pour diversifier ses contenus : « l’imprimé offre une assurance qualité redoutable. Quand tu aimes une marque, tu veux qu’elle t’inspire partout, en tout temps. Ce qu’on fera, c’est qu’on pensera le contenu différemment pour chacun des canaux de communication : des contenus en profondeur dans le papier et des contenus plus courts, punchés, sur le web et les réseaux sociaux ».

Amélie renchérit : « chaque médium offre différentes sortes d’informations, mais puisque tu as confiance en la marque, tu sais que ce que tu retrouveras sur le web, les réseaux sociaux et le papier sera équivalent en qualité ».

La qualité doit toujours primer sur la quantité. Selon les chiffres comptabilisés par Semrush, la tactique la plus efficace pour une stratégie de contenu qui donnera de bons résultats c’est… du bon contenu! En effet, 55% des répondants ont affirmé avoir eu plus de succès dans leur stratégie marketing après avoir amélioré la qualité de leurs contenus. Aussi simple que ça.

Dans une stratégie où l’imprimé et le numérique se complémentent et s’entraident, le web sert à véhiculer du contenu à valeur ajoutée au papier. Dans un magazine éditorial, on pourrait avoir les coulisses d’une séance photo, des vidéos de type « making of » ou des entrevues supplémentaires. Dans un dépliant ou un catalogue, on pourrait avoir un lien accessible au bout des doigts via un code QR créatif, par exemple, qui mènerait vers une boutique en ligne pour acheter les jolis produits magnifiquement mis en pages dans le papier.

Le web a la particularité de nous permettre d’en apprendre davantage sur notre lecteur, ses habitudes de consommation et ses intérêts. On peut mieux quantifier et qualifier notre lectorat et ainsi peaufiner le contenu qui lui sera présenté sur chacune de ses plateformes de prédilection.

Des projets durables

C’est la grosse question : est-ce qu’imprimer des magazines peut se faire dans le respect de l’environnement, d’une façon durable et responsable? Oui, absolument!

Il y a plusieurs initiatives mises en place qui permettent de rendre la création d’un produit papier responsable, par exemple en utilisant du papier recyclé et recyclable, en participant à des programmes de reboisement et en privilégiant des encres végétales plutôt que minérales.

Un produit imprimé s’assure aussi d’une belle longévité si on y ajoute des petits extras à conserver, comme des recettes, des itinéraires, des affiches, etc.

Quelques chiffres à l’appui

Dans cette étude datant de 2018, les Britanniques ont élu les magazines comme étant la source d’information la plus fiable et digne de confiance parmi tous les canaux de communication.

Selon cette étude de Reuters, la génération Z, ou les «Zoomers», passent environ 1h par semaine à lire des magazines et préfèrent lire du papier, parce que cela les aide à rester concentré. Les jeunes passent tout de même jusqu’à trois heures par jour sur les réseaux sociaux à consommer du contenu d’une façon plus désinvolte.

Selon Finances Online, les lecteurs passent en moyenne 20 minutes à lire une publication papier.

Dans cette étude de Marketing Sherpa, 82% des répondants ont affirmé faire plus confiance à une publicité imprimée (‘’print ad’’) lorsque vient le temps de faire un achat.

Newsworks, qui a comparé des campagnes imprimées et digitales de différentes compagnies au Royaume-Uni, affirme qu’une image de marque est 185% plus forte dans une campagne imprimée qu’en digital.

Dans cette étude de R.C. Brayshaw & Company, on note qu’une campagne imprimée permet de susciter plus d’émotions sur les consommateurs et qu’elles ont un impact à plus long terme sur un lecteur.

Restez à l’affût!

Abonnez-vous à notre infolettre!

← Lire l'article précédent

Fairmont Le Château Frontenac et Maison 1608 : Une collaboration qui fait rêver

Lire l'article suivant →

Une avalanche de mandats stimulants pour Maison 1608 cet automne!